Institut pour l'Etude et la Conservation du Baobab

L’association INECOBA s’intéresse à développer et à promouvoir tous projets qui visent à étudier, protéger et sauvegarder les baobabs qui comptent déjà 6 espèces menacées inscrites sur la liste rouge l’IUCN parmi les 8 représentées dans le monde.

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Pour les fêtes de fin d'année, offrez un baobab (commerce équitable)

Pour les fêtes de fin d'année, nous vous proposons une sélection de produits "Baobab" : plants, graines, pulpe, fruits, coffrets.

En achetant sur La Boutique du Baobab, vous soutenez ainsi notre association et oeuvrez  au développement du Commerce Equitable.  Les produits proviennent directement du Sénégal dont nous certifions l'origine et l'éthique de la société qui les produit par des visites régulières des pépinières.

La certification WFTO de nos produits proposés

Les plantes de baobab et graines proposées proviennent d’une société établie à Dakar au Sénégal qui se distingue par son engagement à respecter les principes du Commerce Equitable et elle fait partie de l’IFAT. A cet effet, les salariés reçoivent une rémunération équitable par rapport aux travaux fournis, à savoir, plus de 50% du SMIC sénégalais pour les salaires les plus bas et ce dans des conditions de travail décentes. Tous les soins médicaux sont également pris en charge et elle veille aussi à la scolarité de leurs enfants. Cette entreprise emploie 20 personnes régulières et une cinquantaine de journaliers suivant les besoins. Les femmes représentent actuellement 20 % des effectifs.

Les employés sont pleinement impliqués aux prises de décisions importantes de l’entreprise ce qui permet à une plus grande valorisation de l’individu et un univers social plus sain. L’ambition est de favoriser l’insertion des jeunes et des exclus par le développement d’activités économiques pérennes. Cette société est avant tout un programme horticole qui forme de jeunes Sénégalais à des techniques de cultures viables et respectueuses de leur environnement, ceci afin de leur donner les outils qui leur permettront de créer leur propre micro entreprise.

Retrouvez sur La Boutique du Baobab, une sélection d'idée cadeaux à partir de 2,49 € : cliquer ici. Expédition rapide en 24 à 48 heures. N'attendez pas le dernier moment pour commander, certains produits vous sont proposés en quantité limitée.

Le CERIMES, nouveau partenaire d'INECOBA

Dans le cadre de notre projet DVD intitulé "Au chevet des Baobabs", le CERIMES (Centre de ressources et d'information sur les multimédias pour l'enseignement supérieur) vient de nous rejoindre. A ce titre, un extrait du documentaire sur la pollinisation des fleurs de baobab sera inséré sur notre D-carte dont l'édition est prévue en janvier 2011.

Timbre 2010 bloc "Les Baobabs" République Togolaise

Nous vous présentons ici les deux derniers blocs de timbres émis par la république Togolaise en 2010 qui mettent à l'honneur le baobab. Vous pouvez vous les procurer directement sur la Boutique du Baobab : cliquer ici (attention, quantité limitée !)

NECOBA & l'Année Internationale de la Biodiversité 2010

L'année 2010 a été décrétée par les Nations Unies, Année Internationale de la Biodiversité. A ce titre, l'association INECOBA a mené 3 initiatives qui ont obtenu le label "Année Internationale de la Biodiversité". Sur le département de la Seine-Saint-Denis, seul 7 manifestations ont été inscrites et labellisées (liste des manifestations disponible ici). L'INECOBA est la seule à avoir obtenu ce label à Aulnay-sous-Bois (conférence "Le baobab - Plus qu'un symbole, une ressource"); les 2 autres projets ont été labellisés au titre de projets nationaux.

Première initiative : Poster élaboré en collaboration avec la DAF de Mayotte autour des 2 espèces de baobab présentes sur l'île. Ce poster est disponible en téléchargement sur notre site.

Deuxième initiative : Dans le cadre de la prochaine sortie de notre DVD intitulé "Au chevet des baobabs", celui-ci a obtenu le label "Année internationale de la biodiversité 2010" par Ministère de l'Écologie, de l'Energie, du Développement durable et de la Mer.

La D-carte, cette carte postale originale qui comprend en plus de la carte postale classique revisitée par une composition graphique attractive, un mini-dvd sur lequel sera présenté un documentaire de sensibilisation grand public autour du baobab et principalement de la problématique de la non-régénération de l'espèce au Sénégal. Un contenu interactif associant une photothèque, des contes et quelques interviews scientifiques permettra de proposer sous ce support un ensemble d'informations complémentaires au documentaire en illustrant par exemple les menaces qu'il existe autour de cet arbre emblématique à la fois en Afrique mais aussi dans nos départements et territoires d'outre mer.

Troisième initiative : L'association INECOBA a proposé dans le cadre de la Fête de la Nature (Magasin Nature & Découverte Centre Commercial Parinor - 19 & 22 mai 2010) une conférence de 20 minutes intitulée "Le baobab - Plus qu'un symbole, une ressource" abordant plusieurs aspects de l'arbre : découverte, botanique (fleurs, fruits, graines), âge et utilisations, avec projection d'extraits de film et animations powerpoint, le thème de la biodiversité est abordé autour de la répartition des espèces en Afrique et à Mayotte.

10 minutes de discussion et dégustation de produits dérivés du baobab : boisson à base pulpe de fruit de baobab (bio) appelée bouye au Sénégal, confiture de baobab,....

Biodiversité et baobabs à Mayotte - Futur DOM : Baobab rime avec Afrique, omniprésent dans les paysages de savane et Madagascar, l'île berceau de l'espèce qui réunit 6 espèces endémiques sur les 8 représentées dans le monde, bien loin donc de notre métropole... Et pourtant hors métropole si on vous dit qu'après Madagascar, c'est Mayotte, collectivité départementale d'Outre Mer, ce petit bout de terre française qui est le second territoire en terme de biodiversité de l'espèce. Pourquoi ? Parce ce que le baobab y est représenté par 2 espèces indigènes : A. digitata et A. madagascariensis (cette dernière étant même aujourd'hui protégée par arrêté préfectoral) contrairement à l'ensemble du continent africain où l'on retrouve une seule et même espèce A. digitata.

Quand la recherche revisite des produits traditionnels africains

Coordonné par le Cirad, le projet européen After compte valoriser des produits traditionnels africains et leur savoir-faire afin d’en faire bénéficier les consommateurs et les producteurs en Afrique et en Europe. Du gagnant-gagnant !

Développer la qualité de produits alimentaires traditionnels africains en vue d’un meilleur accès au marché, voilà l’ambition du projet européen After. Démarré en septembre dernier et coordonné par le Cirad, le projet mobilise des équipes interdisciplinaires de sept pays africains* et de quatre pays européens**. L’objectif est d’acquérir des connaissances sur les produits et les savoir-faire, puis de revisiter les procédés afin d’obtenir des produits de meilleure qualité sanitaire, sensorielle et nutritionnelle. Cela en vue d'un meilleur accès aux marché en Afrique et peut-être même en Europe.

La démarche va concerner trois familles de produits : des aliments fermentés à partir de céréales, d’autres issus de viande et de poissons séchés et enfin des produits à base d’extraits de plantes. Tous les partenaires du projet se sont réunis à Cotonou, au Bénin, lors du séminaire de lancement mi-octobre.

Objectifs et impacts attendus

Le premier objectif du projet est d’acquérir des connaissances sur le savoir-faire actuel, les habitudes de consommation, les technologies et les procédés associés aux produits traditionnels étudiés. After proposera ensuite une optimisation de ces procédés traditionnels dans le but d'améliorer la qualité sanitaire et nutritionnelle des produits tout en conservant ou en améliorant leurs caractéristiques organoleptiques. En parallèle leur accessibilité au marché sera évaluée. Dans ce cadre des tests auprès des consommateurs seront menés de manière à définir les critères d’acceptabilité des produits. Enfin les résultats obtenus seront testés par des entreprises alimentaires africaines (PME) impliquées dans le projet puis diffusés sous forme de lignes directrices directement exploitables par les entreprises désireuses de se lancer dans la fabrication de ces produits.

Trois types de produits à l’étude

Le projet se focalise sur quatre produits fermentés à base de céréales. Consommés sous forme de boissons fraiches (Akpan et Gowé), de boulettes sèches (Kishk) ou de pâte (Kenkey). Les étapes de fermentation assurent une meilleure conservation de l’aliment et donc une meilleure sûreté sanitaire mais améliore aussi leur valeur nutritive. En Afrique, la fermentation est généralement combinée à d'autres opérations telles que le maltage, la mouture ou la cuisson. Le projet After compte améliorer la maitrise de ces étapes afin d’obtenir des produits de qualité capables de satisfaire la demande des consommateurs urbains en Afrique ou en Europe.


À l’étude également, des viandes et poissons séchés : le Kitoza, un produit malgache à base de viande (appelé aussi Biltong en Afrique du Sud), ainsi que deux produits à base de poissons d’Afrique de l’Ouest : le Lanhouin (fermenté) et le Kong (fumé) Le projet After devrait développer de nouvelles technologies pour améliorer la qualité sanitaire et la conservation de ces produits.


Dernière gamme de produits à l’étude, ceux issus des fruits et légumes. La fleur d’hibiscus rouge (Hibiscus sabdariffa L.) et le fruit du baobab (Adansonia digitata L.) sont traditionnellement utilisés pour préparer des boissons rafraichissantes. La pomme surette ou jujube (Ziziphus mauritiana Lam.) est, elle, réduite en farine pour réaliser des galettes. After s’intéressera en particulier à la caractérisation et à la valorisation des composés bioactifs*** et à leur présence dans ces différents aliments.

* Bénin, Cameroun, Ghana, Egypte, Madagascar, Sénégal et Afrique du Sud.
** France, Italie, Portugal et Royaume-Uni.
*** Les composés bioactifs présente dans certain aliments sont capables d’agir sur des fonctions physiologiques avec un bénéfice potentiel pour l’organisme.

Article original publié : CIRAD

Radio Ethic : Plantons un baobab et soutenons l'association Inecoba

Le Petit Prince et l’association Inécoba (Institut pour l’Etude et la Conservation du Baobab) se sont associés pour proposer des sachets de 8 graines. Un produit qui respecte les règles du commerce équitable. En achetant ces graines vous soutenez les actions de l’association Inécoba. Contrairement au Petit Prince, vous ne risquez rien, à faire pousser un baobab, il n’envahira pas votre salon ou votre terrasse…

Entretien avec Thomas Rivière, qui gère les "Droits dérivés de l'oeuvre d'Antoine de Saint-Exupéry", au micro de Pascale Marcaggi de Radio Ethic.

Vous pouvez écouter l'interview de Thomas Rivière au micro de Pascale Marcaggi :  ">http://www.inecoba.com/audio/Baobab-Petit_Prince_AR_PM_12.2010.mp3{/play}