Institut pour l'Etude et la Conservation du Baobab

L’association INECOBA s’intéresse à développer et à promouvoir tous projets qui visent à étudier, protéger et sauvegarder les baobabs qui comptent déjà 6 espèces menacées inscrites sur la liste rouge l’IUCN parmi les 8 représentées dans le monde.

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La poudre de pulpe de fruit du Baobab : un trésor nutritionnel sacré

 

Le fruit du baobab, encore appelé pain de singe dans son utilisation traditionnelle, est une capsule oblongue-ovoïde de 10 cm de diamètre et de 20 cm de long. Il renferme une pulpe blanche et farineuse, appelée endocarpe, contenant plusieurs centaines de graines. Cette pulpe, fraîche ou sèche, mélangée à de l’eau donne une boisson rafraîchissante nommée bouye ou jus de bouye. La pulpe de ce baobab d’Afrique a obtenu l’agrément nouvel aliment (Novel food) en 2008 au sein de la communauté européenne et l’Afssa a émis un avis favorable le 20 septembre 2007 sur l’emploi de la pulpe déshydratée en tant qu’ingrédient (Afssa – Saisine n° 2007-SA-0241). L’agence de sécurité sanitaire indique que « L’usage traditionnel médical de la pulpe est répandu en Afrique, en particulier comme matière première à consistance de mucilage pour nettoyer les plaies. Elle est également utilisée comme antidysentérique, du fait de sa richesse en pectines. La pulpe est par ailleurs utilisée dans l’alimentation en Afrique, où elle est appréciée pour sa consistance farineuse et son goût légèrement acidulé. La pulpe des fruits de baobab est utilisée fraîche ou séchée dans la fabrication de boissons ou comme ingrédient alimentaire par de nombreuses populations d’Afrique de l’Ouest et du Sud.»

Quelle est la composition de cette pulpe de fruit de baobab ?

Cette pulpe possède une densité calorique relativement basse mais surtout recèle bien des trésors nutritionnels puisqu’elle regorge de fibres, solubles et insolubles, de vitamines C, A, B1, B2 et de minéraux essentiels comme le calcium, le potassium, le fer et le manganèse.

Elle est naturellement riche en :

● Vitamine C (elle en contient 3 fois plus que le kiwi !), reconnue pour son fort pouvoir antioxydant et ses multiples fonctions au sein de l’organisme (système immunitaire, synthèse du collagène, amélioration de l’absorption du fer alimentaire…)
● Calcium (elle en contient 2 fois plus que le lait !), qui intervient également de diverses façons dans l’équilibre des fonctions (ossature, dentition, coagulation sanguine, contraction musculaire, conduction nerveuse…)
● Potassium (elle en contient 6 fois plus que la banane !), nécessaire au bon maintien de l’équilibre sodium/potassium et donc de la tension artérielle.
● Manganèse qui joue un rôle antioxydant important.
● Fibres solubles et insolubles qui permettent un rééquilibrage de la flore intestinale, et le retour à un fonctionnement optimal du transit.

Elle est également une bonne source de :

● Fer qui joue un rôle essentiel dans le transport de l’oxygène et la formation des globules rouges.
● Vitamine A qui assure une bonne vision et favorise la croissance osseuse.
● Phosphore qui est un des composants des membranes cellulaires et permet l’équilibre phosphocalcique de l’organisme.
Par chromatographie, on remarque aussi la présence de Bêta-sitostérol, un composé de la famille des phytostérols qui dans l’intestin, entre en compétition avec le cholestérol et diminue son passage dans le sang. Le cholestérol est alors éliminé dans les selles et son taux sanguin diminue.

Pourquoi et pour qui la conseiller ?

Pour la forme et l’énergie
De par sa richesse en nutriments, elle constitue à elle seule un excellent complément pour la remise en forme en ce début de printemps. Elle est particulièrement recommandée à tous vos clients désirant retrouver et/ou conserver naturellement une bonne vitalité : les séniors, les enfants en pleine croissance, les étudiants, les actifs qui traversent des épisodes de stress ou de fatigue passagère, ou tout simplement pour éviter le coup de barre de 10h …
Pour rééquilibrer le transit intestinal
Sa forte teneur en fibres, solubles et insolubles, permet de réguler le confort et le transit intestinal. Traditionnellement cette pulpe fraîche est utilisée comme anti diarrhéique.

* Apports Journaliers Recommandés pour un adulte


Comment la conseiller ?

Cette fine poudre acidulée de couleur blanc crème peut être recommandée sous forme de gélules, de comprimés ou directement de poudre à diluer dans de l’eau, du jus de fruits frais, des smoothies maison, des boissons végétales ou à ajouter aux yaourts, compotes, tartes et gâteaux.
Pour les enfants et les adolescents, basez-vous sur 1 cuillère à café par jour et pour les adultes, vous pouvez recommander de 2 à 4 cuillères, soit environ 5 à 10 grammes par jour en plusieurs prises.



Contre-indications et effets secondaires

Même si l’utilisation de la poudre de pulpe de baobab est sûre et ne présente pas de risques toxicologiques, il semble toutefois qu’un effet laxatif se manifeste en cas de consommation excessive, et un inconfort digestif est relevé pour une consommation de pulpe supérieure à 20 g/j.

Nour A.A. (1980). Chemical composition of baobab fruit (Adansonia digitata L.). Trop.Sci 22:383-8.

Article original publié : www.biolineaires.com
 
 

Aulnay n'aime pas toutes ses associations...

1Enfin ! l'association a reçu une réponse que nous attendions depuis des mois suite au dépôt de notre dossier de subvention de fonctionnement en début d'année 2015 au Service Associatif d'Aulnay-sous-Bois. Comme nous nous en doutions, notre demande de subvention de fonctionnement a été rejetée, la ville d'Aulnay sous Bois mettant ainsi fin à 8 années d'engagement et soutien à nos côtés depuis la création de notre association. Les raisons évoquées : un contexte économique national très difficile et une diminution drastique des dotations budgétaires de l'Etat en direction des collectivités territoriales... et donc au lieu de diminuer notre subvention pour participer à "cet effort", on préfère nous supprimer totalement notre subvention. La décision choisie a au moins le mérite d'être claire !

Ce n'est pas une surprise étant donné que nos projets au Sénégal ont été brutalement stoppés, sans que nous puissions réaliser la dernière mission sur Rufisque initialement prévue et financée intégralement par le Ministère des Affaires Etrangères. Les contacts pris avec nos collègues rusfiquois montrent que tous les projets initiés ont été subitement arrêtés et qu'aucune suite ne semble envisagée, ni l'accueil de délégation, tout cela étant perçu comme un véritable abandon de la part.

Nous ne pouvons que regretter cette décision de la municipalité qui remet en question les projets de coopération sur la ville de Rufisque et plus généralement, certainement l'ensemble des autres projets avec les autres villes qui sont pourtant toujours affichées à l'entrée d'Aulnay comme villes partenaires.

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Ce désengagement de cette nouvelle municipalité met donc terme aux projets de notre association initiés sur la ville. Pourtant l'association INECOBA est toujours régulièrement sollicitée pour participer bénévolement aux festivités, animations et n'a pas hésité à être présente à la dernière édition de la Fête de l'Arbre en novembre 2015. 

Nous aurons néanmoins le plaisir de vous retrouver sur de nouveaux projets sur Sevran, Tremblay en France, et certainement d'autres villes  dont un nouveau projet est en cours de préparation. Des contacts ont aussi été pris avec le Conseil Départemental de la Seine-Saint-Denis.

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Un trophé devenu collector ! Lors du forum des associations en septembre 2013, l'association INECOBA avait été récompensée pour son projet EDUCOBAOBAB mis en place avec le service de la coopération décentralisée à Rusfique au Sénégal.

 

Le clos des Baobabs: à la découverte d'un vin rouge 100% sénégalais

Grape season. Crédit photo: Michael Pardo via Flickr, License by CC.
Grape season. Crédit photo: Michael Pardo via Flickr, License by CC.
C'est un vignoble pas comme les autres qui s'étend sur un hectare à peine près du littoral surnommé Petite Côte.

 

Comme une source d'eau qui jaillit en plein désert, c'est un vignoble pas comme les autres qui s'étend sur un hectare à peine à Nguékhokh. Sur un hectare à peine, des baobabs veillent sur un raisin jeune qui se gorge de soleil dans cette localité située à environ 60 km au sud-est de Dakar.

Le site a été baptisé «Le Clos des Baobabs» par ses fondateurs, deux Français amoureux du Sénégal. Un peu fous, aussi, d'avoir tenté l'aventure du vin dans un milieu a priori hostile. «Le principal défi ici, c'est qu'il n'y a pas de saison marquée», explique Philippe Franchois, la soixantaine, un ancien assureur devenu viticulteur qui s'est associé avec François Normant, ex-ingénieur informatique, pour acquérir il y a trois ans dix hectares de terrain à Nguékhokh, près du littoral surnommé Petite Côte.

«En France, on vendange à date fixe ou presque. La vigne au Sénégal se fatigue vite mais l'avantage du climat, c'est qu'on fait deux vendanges dans l'année!», se réjouit M. Franchois.

Autre problème dans ce pays: le manque d'eau, dans un pays au relief plat et au climat sec, contraint les viticulteurs à ruser. Les deux associés français ont opté pour un coûteux système d'irrigation au goutte à goutte, seulement possible grâce à un forage à 180 mètres de profondeur. Mais ils sont très discrets sur le montant des investissements consentis.

Une bouteille à 7.000 francs CFA

Sur les 10 hectares de leur vignoble, seul un est exploité pour l'instant. Un coup d'essai pour tester la réaction des plants de vigne importés de France sur ce terroir sénégalais imprévisible et un peu capricieux. Cinq cépages y sont cultivés actuellement: Cabernet-Sauvignon, Cinsault, Grenache, Syrah et San Giovese.

«Le Cabernet se comporte mal. C'est un cépage long. On ne retentera pas l'expérience», affirme M. Normant, qui n'est pas pressé d'atteindre une production industrielle. Cette année, pour les deuxièmes vendanges du domaine, 500 bouteilles de vin rouge et rosé sont sorties estampillées du majestueux baobab qui, espèrent les initiateurs, sera leur marque de fabrique une fois la commercialisation lancée. À 7.000 FCFA (près de 11 euros) la bouteille, Philippe Franchois et François Normant ciblent une clientèle aisée mais se défendent d'être une marque de plus pour expatriés dans ce pays de près de 14 millions d'habitants.

«Il y a des Sénégalais de la classe moyenne supérieure qui aiment les bonnes choses et veulent consommer local», assure Philippe Franchois.

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Pour se faire une petite place sur le marché de l'alcool, le Clos des Baobabs mise sur le rouge, un classique, et le rosé, «un produit porteur» qui, estiment les patrons du vignoble, se mariera avec les plats épicés de la cuisine sénégalaise comme le célèbre «tiep bou dieune» (riz gras au poisson) ou le «yassa poulet», avec une sauce aux oignons relevée au jus de citron.

«On sent le pruneau mûr»

«La culture du vin est en train de naître ici», analyse Mokhsine Diouf, viticulteur-oenologue sénégalais formé en France qui donne un coup de main à Franchois et Normant depuis son retour au Sénégal en 2013. Dans ce pays où 95% des habitants sont musulmans, «à cause de la religion, il y a beaucoup d'hypocrisie sur qui boit, qui achète de l'alcool» mais, assure M. Diouf, «20 millions de bouteilles de vins et spiritueux (y) sont tout de même vendues chaque année».

A cause de la surtaxation de 125% imposée par le gouvernement sur les vins importés, les Sénégalais ont tendance à consommer des breuvages fabriqués sur place. Des boissons beaucoup moins chères mais à la qualité douteuse ayant des effets ravageurs sur la santé, selon M. Diouf.

Les initiateurs du Clos des Baobabs se disent fiers d'avoir tiré du vin malgré un parcours qui s'annonçait semé d'embûches. Si le grand cru n'est pas encore à portée de verre, il se félicitent d'une cuvée qu'ils trouvent «très satisfaisante».

Un bar dans un baobab

«Le rouge a une belle couleur profonde avec des nuances violines», décrypte Jean-Marie Mikalef, oenologue venu déguster cette curiosité dans un bar de Dakar. «On sent le pruneau mûr, la datte. Pour une première vinification au Sénégal, c'est très bien!», s'enthousiasme-t-il.

Philippe Franchois raconte en souriant que des oenologues et sommeliers invités pour une dégustation à l'aveugle en France il y a quelques mois pensaient que le rosé du Clos des Baobabs «était du Côtes-de-Provence ou du Coteaux d'Aix». Les deux associés français, qui ne se posent pas trop de questions sur l'avenir de leur entreprise, ont déjà la tête à un nouveau projet insolite connexe: leur futur bar à vin. 

«On va l'installer là-haut, dans les branches du baobab. Les gens dégusteront le vin en surplombant le vignoble, ce sera magique», dit Philippe Franchois.


Article publié sur Slate Afrique avec AFP

Jérôme Hutin - Parrain de l'association INECOBA

 

Jérôme Hutin est le parrrain d'INECOBA depuis le création de l'association il y a bientôt 8 ans. Nous l'avions rencontré à l'occasion de son livre "Les arbres vénérables" et de son appel du Baobab de Diass au Sénégal.

Né en 1967, Jérôme Hutin habite en Dordogne depuis son enfance et vit actuellement à Terrasson-Lavilledieu.

Photographe explorateur, il a voyagé dans plus de 50 pays autour de la planète à la rencontre des arbres vénérables, âgés de 500 à 10500 ans.

Parmi ses réalisations les plus connues, on compte le livre d’art intitulé « les Arbres Vénérables, tour du monde des géants millénaires », publié en 2003 aux Éditions Jean Claude Lattès, ainsi qu’une grande exposition géante sur toile maille drapeau, créée en 2006 avec le soutien de la ville d’Epinal (Vosges).

REALISATIONS PHOTOGRAPHIQUES

En 2008, Jérôme Hutin crée une boutique en ligne autour de ses photographies: Arbor’Ethic http://arborethic.comniort

En 2010, la ville de Niort, pour le festival Teciverdi, aide à la fabrication de nouvelles toiles photos dont la plus grande mesure 4 x 7 mètres.

En Décembre 2010, la ville de Genève demande à Jérôme Hutin de réaliser une projection géante sur le
bâtiment Rolex du bord du Lac Léman, pour le festival « Arbres et Lumières » ; une réalisation unique d’une
splendeur inoubliable.

yeux du monde

D’Avril à Octobre 2012, la ville de Terrasson finance une autre exposition sur les arbres vénérables, dans des formats plus modestes (60 x 140 cm). Cette réalisation agrémentée de textes bilingues a une envergure pédagogique.

 En Août 2014, après avoir proposé une projection géante sur l’église de Terrasson – Lavilledieu, la municipalité l’avait accepté.

Le 13 Août 2014, la rêve devint une réalité sous les regard émouvant de milliers de personnes, lesquels admiraient les photographies géantes des arbres du Monde et du Périgord.

Retrouvez nous aux mois de septembre et octobre 2015 sur 3 salons

 

L'association INECOBA sera présente sur 3 salons en septembre et octobre 2015. Nous vous attendons nombreux !

- du samedi 19 au dimanche 20 septembre 2015 dans le cadre de l'ouverture de la Ferme pédagogique à Rosny-sous-bois

- du vendredi 25 au dimanche 27 septembre 2015 pour le 34ème Salon Départemental du Jardinage au Parc Montreau à Montreuil

- du samedi 17 au dimanche 18 octobre 2015 pour la Fête de l'Arbre au parc Dumont à Aulnay-sous-Bois

 

Pour les 2 salons/expositions du mois de septembre, l'association proposera des animations, dégustation de jus de baobab et plantation, repiquage de jeunes plants de baobab chacal qui seront offerts aux enfants.

 

AD93  rosny